Entretien filmé avec Francois Garde, lauréat du Prix Thomas Allix – Société des Explorateurs Français & Fonds de dotation Brousse dell’Aquila (FDBDA) pour son ouvrage « Marcher à Kerguelen » paru aux éditions Gallimard.


L’entretien vidéo



L’avis du FDBDA

Dans le cadre d’une convention avec la SEF, nous sommes heureux et très honorés de remettre à François Garde notre prix commun pour son livre Marcher à Kerguelen publié aux Editions Gallimard.

François Garde est un haut fonctionnaire français, aujourd’hui juge administratif. Il a auparavant été membre de cabinets ministériels, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), de 2000 à 2005, secrétaire général du Haut-Commissariat de la Nouvelle-Calédonie, de 2008 à 2009, directeur de la station de Val d’Isère, d’août 2009 à août 2010, Secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie. François Garde est aussi écrivain.

Son œuvre particulièrement riche amène le lecteur tant dans les Outremer que dans les milieux montagnards. Parmi ses œuvres principales : Ce qu’il advint du sauvage blanc en 2012 (Prix Goncourt du premier roman), Pour trois couronnes en 2013, La baleine dans tous ses états en 2015, L’effroi en 2016, Petit éloge de l’outre-mer en 2018, Roi par effraction en 2019, La position des Pôles. Petit traité de géopolitique subjective en 2019, ou encore Lénine à Chamonix en 2020.

Longtemps, François Garde a rêvé de traverser à pied Kerguelen, île du sud de l’océan Indien, important élément du domaine maritime français situé au-delà des quarantièmes rugissants. Le temps d’une marche de vingt cinq jours, souvent périlleuse, en complète autonomie, ce rêve est devenu réalité.

Dans Marcher à Kerguelen, prix du FDBDA et de la Société des explorateurs français, François Garde nous fait découvrir cette île hors du temps dans laquelle l’homme n’a pas laissé de traces. Sur les reliefs puissants et somptueux d’une nature sans chemins, sur le sol souvent gorgé d’eau, sur la pluie, le froid, la neige et aussi sur le vent qui ne siffle pas faute d’arbres mais soulève les cascades, il porte un regard non seulement d’explorateur, mais aussi de poète.

L’évocation de ces vingt-cinq jours rencontre l’imaginaire du lecteur et lui fait aussi découvrir la plénitude et le bonheur constants éprouvés par l’auteur pour lequel ces jours de marche furent aussi un voyage intérieur.

Cet ouvrage a été édité sous une version album Beaux Livres chez Gallimard en octobre 2020. Photographies de Bertrand Lesort et Michaël Charavin. Albums Beaux Livres, Gallimard Parution : 08-10-2020.