« Vents du large », c’est la chronique de José-Manuel Lamarque, membre de la Société des Explorateurs Français mais également un grand reporter de Radio France depuis 1986. Pour cette troisième chronique, José-Manuel s’intéresse à une journaliste, reporter ayant fait ses armes sur France Inter. Gwenaëlle Abolivier laisse de temps à autre son micro pour son stylo. La preuve avec son dernier ouvrage.
« Tu m’avais dit Ouessant » une œuvre et le mot n’est pas usurpé. C’est une exploratrice de Ouessant qui nous parle, qui nous conte, qui nous narre son aventure dans le sémaphore, près du plus grand phare, le Créac’h, son vélo et ses pas chez les Ouessantins, et les Ouessantines, celles qui ont des regards de mouettes.
On lui parle de l’Ankou, elle va vivre l’haleine de la mer, sur le Fromveur. Gwenaëlle la Mouligenn a vécu Ouessant sous les faisceaux des phares, en croisant Rose Héré dans les Miz Du, les mois noirs. «
Tu m’avais dit part au bout du monde, part au bout de la terre, et je suis partie sur une île née au milieu de l’océan, une île du Finistère. De l’autre côté de l’horizon, de l’autre côté du Fromveur, il y a une île où les femmes et les hommes s’aiment dans le vent, il y a une île où les femmes et les hommes vivent dans le rêve de l’océan… » Rien n’est perdu, une écrivaine est née.
« Tu m’avais dit Ouessant » édité par « Le mot et le reste » par Gwenaëlle Abolivier
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