Vendredi 27 juin 2014, au Cinéma l’Eden à La Ciotat, 13600
projection des films de Luc Federmeyer
« Ménilmontant – Agadez, d’une école à l’autre » à 14h
et de « Royal Clipper, les voiles de l’océan » à 21h
Dans le cadre de la convention instaurée en ce début d’année 2014, avec le Cinéma L’Eden des Frères Lumière à La Ciotat, le prochain invité est Luc Federmeyer, membre de la SEF, réalisateur de documentaires et fondateur de l’Association 1901 « Il était une fois… dans l’oued » pour l’aide à la scolarisation en milieu nomade touareg (Niger).
L’école nomade de Galélo – Niger
« Ménilmontant – Agadez, d’une école à l’autre »
En France, l’école est en crise. Au Niger, pour les nomades touaregs, l’école est une priorité. Ce film est l’histoire de la rencontre de Ménilmontant jusqu’au désert saharien de collégiens français et d’écoliers nigériens. En France, des élèves de plus en plus nombreux sont confrontés à l’échec scolaire et à la perte des repères éducatifs. Les ZEP (Zones d’Education Prioritaires) doivent répondre à ces problèmes. Au Niger, l’éducation des enfants est une question de survie pour les Touaregs qui veulent, d’une part continuer la vie traditionnelle de pasteurs nomades dans les montagnes de l’Aïr, et, d’autre part participer activement aux nouveaux enjeux de la société. Au collège Jean-Baptiste Clément, un établissement du 20ème arrondissement de Paris classé en ZEP, Chloé, Arnaud, Jennifer, Vivien et Laora ont découvert une nouvelle motivation. Depuis un an, ils se passionnent pour une autre école : l’école nomade touareg de Galélo, dans le désert nigérien, à 120 km d’Agadez. Ils tentent de trouver les moyens de partir rencontrer les élèves d’une de ces écoles, créée il y a 7 ans, au fin fond du désert saharien. Après deux ans d’efforts, réunis en association junior, ils ont réussi à aller partager la vie du campement de leurs correspondants touaregs au fin fond du désert nigérien. Ce film est l’histoire de leur rencontre, à la rencontre de l’Autre et d’eux-mêmes…. Suivre cette rencontre et la découverte de cette autre école, c’est l’occasion d’écouter les rêves et les envies de ces adolescents français, de percevoir la motivation scolaire des collégiens parisiens tout comme celle des jeunes nomades touaregs, qui ont réussi à VIVRE ENSEMBLE.
Le Collège Jean-Baptiste Clément – Paris 20ème
Un jour dans l’oued, un écolier de Galelo m’a dit : « Depuis que j’apprends le français, je comprends mieux la valeur de notre culture. C’est en découvrant la vôtre que j’ai pris conscience de la valeur de la mienne…»
« Royal Clipper, les voiles de l’océan »
A bord du plus grand voilier du monde pour la protection des océans
Un film documentaire de 52 minutes proposé par Luc Federmeyer
Bienvenue à bord d’un exceptionnel 5 mâts à voiles carrées à la découverte des Caraïbes dans la grande tradition de la marine à voile.
Le grand navire est notre théâtre flottant qui offre la parole à des spécialistes de l’environnement marin pour composer un portrait d’une planète océanique fragilisée, mais éclairée d’un regard sensible.
Au rythme des escales de ce navire exceptionnel, nous vivons un road movie maritime, avec des hommes qui partagent un voyage, leur passion de la mer et découvrent des horizons en s’échangeant les leurs.
Depuis bientôt deux décennies, la Compagnie Star Clippers propose des croisières sur des répliques de grands voiliers de commerce du XIXème siècle.
Navigateur et passionné par ces navires mythiques, l’armateur suédois Mikael Krafft est le créateur de cet original et unique concept.
Le navire amiral de la compagnie est le plus grand voilier traditionnel du monde: c’est le «Royal Clipper», un 5 mâts à voiles carrées conçu à l’image du légendaire « Preussen ». C’est à son bord que nous embarquons.
Le «Royal Clipper» a été baptisé en juillet 2000. Construit dès l’origine comme un navire de croisière de 134 mètres de long, il permet de vivre des traversées totalement uniques, entre modernité et navigation à l’ancienne. Nous nous attachons à décrire la vie à bord et les particularités du navire.
Un si grand navire naviguant élégant par la force du vent est un modèle d’équilibre dans un environnement marin menacé… et sans doute un précurseur.
Le Royal Clipper nous permet d’élaborer un regard original sur notre itinéraire: nous tentons de susciter le goût pour une curiosité environnementale et humaniste, dans la passion de la mer et du vent.
Chaque escale choisie illustre une rencontre avec un spécialiste ou une association engagée dans la défense de l’environnement. C’est au programme de la traversée et c’est ce que souhaite développer l’armateur, amoureux de la mer.
Avec un biologiste marin génois, membre de l’équipage du grand voilier, le Docteur Peruzzo, nous nous attachons à valoriser des questions environnementales, éclairant la vie des espèces marines comme les équilibres écologiques.
Mariano Peruzzo incarne le lien entre la vie du bord et la curiosité comme la connaissance pour les questions de préservation de la nature. Il nous emmène à la rencontre d’actions positives.
Au fil des escales, la route maritime du Royal Clipper sera éclairée aussi bien d’un point de vue géologique, géographique qu’historique et biologique.
Avec le Docteur Peruzzo et le Royal Clipper, nous rencontrons dans les eaux turquoises de Tobago Cayes des scientifiques engagés et passionnés pour la préservation des mondes coralliens, nous organisons des nettoyages de plage sur les lieux de ponte des tortues luth à St Kitt,
après avoir croisé au large avec un troupeau de globicéphales amoureux, nous suivons la découpe sanglante et terrible d’une baleine par les chasseurs de Bequia (la 3eme cette année autorisée pour ces îliens!), nous découvrons à Grenade les sculptures sous-marines d’un artiste écolo, témoignant de la croissance du corail…
Le cadre esthétique et historique du Royal Clipper sert de fil conducteur à une aventure humaine. Ce que nous recherchons dans ce contexte c’est la dimension du sensible et de la connaissance que les personnages vont éprouver et que nous serons capable de capter… et de transmettre. L. Federmeyer