NEW YORK (AFP) – Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a navigué le 11 février pendant près de 2 heures à bord de la goélette océanographique française Tara, lors de son passage à New-York, dernière escale de sa circumnavigation de 2 ans et demi consacrée à l’étude de l’impact du réchauffement climatique sur les éco-systèmes marins.
Les responsables de l’expédition scientifique, dont la styliste de mode française Agnès b., principale mécène de Tara, avaient déjà été reçus deux jours plus tôt par le secrétaire général de l’ONU à qui ils avaient détaillé les composantes scientifiques de la mission « Tara-Océans », première étude planétaire intégrée du plancton marin.
Mais samedi, c’est Ban Ki-Moon qui s’est lui-même déplacé pour embarquer à bord du deux mâts de 36 m amarré à la Marina de North Cove, à Battery Park.
Sous la conduite du capitaine Loïc Vallette, Tara a appareillé avec son hôte de prestige, descendu l’Hudson River avant d’embouquer l’East River, passant le pont de Brooklyn le long de Manhattan.
Dans le carré de la « Baleine » (surnom du bateau en raison de ses formes arrondies conçues pour les expéditions polaires) Ban Ki-Moon a mesuré les enjeux scientifiques de la mission Tara-Océans en compagnie de son directeur scientifique, le Dr Eric Karsenti, biologiste marin de l’université d’Heidelberg en Allemagne.
Dans la perspective du prochain sommet de la Terre à Rio en juin prochain, le secrétaire général de l’ONU, « a insisté sur son engagement personnel envers la question des Océans, et invité les responsables de la mission scientifique française à contribuer à la définition de l’enjeu des océans pour l’humanité, dans les divers espaces promus par les Nations Unies à Rio ».

Après New York, la goélette française a mis le cap sur les Bermudes. Elle sera de retour à son port d’attache de Lorient le 31 Mars prochain.

A l’automne, le deux mâts sera de nouveau amarré sur la Seine au Pont des Invalides à Paris, pour une exposition ouverte au public et retraçant sa circumnavigation de plus de 70.000 nm (130.000 km) consacrée à l’impact du réchauffement climatique sur le plancton, début de la chaîne alimentaire de la vie marine.

Patrick FILLEUX