La Guilde et la Société des Explorateurs Français
vous convient aux Cafés de l’Aventure
mardi 7 juillet 2015
à partir de 20 heures au Zango
15 rue du Cygne 75001 Paris
(métro Etienne Marcel)
À partir de 20h00, le 1er étage du Zango est réservé aux Cafés de l’aventure.
La présentation des invités commencera à 20h30.

L’entrée est gratuite, et pour qu’elle le reste, merci de prendre au moins une consommation… !

Cette initiative a pour idée de rassembler de manière conviviale et régulière les acteurs de l’aventure animés par le même esprit de découverte du monde. C’est donc tous les premiers mardis du mois que nous vous proposons de venir nous retrouver au Zango, pour exposer vos projets ou partager un retour d’expédition, de manière informelle.

Les invités de la soirée : (http://aventure.la-guilde.org/spip.php?article66)

Ma passion pour l’aventure et l’exploration 
Louis-Philippe Loncke , explorateur et aventurier Belge a réalisé 12 expéditions aventureuses ou scientifiques. De retour d’un voyage d’un an en Océanie il y a 10 ans, il rencontre Sylvain Tesson qui l’encourage à réaliser d’autres projets plus engagés qui n’étaient au départ que de vagues idées. Depuis, il est boulimique et avale tout ce qui concerne le microcosme des aventuriers et explorateurs. Il parlera de ses nouveaux projets de traversées de 3 déserts en autonomie complète, d’une expédition vers l’île de Heard. Cette île extrême du bout du monde est difficile d’accès et l’expédition qui est en préparation depuis 2013 est actuellement en pleine refonte suite aux dernières nouvelles et probablement sans sa participation. Il montrera aussi en première exclusive une démo d’un projet ambitieux sur lequel il travaille depuis presque 5 ans : l’encyclopédie en ligne des expéditions. www.Louis-Philippe-Loncke.com
https://www.facebook.com/Expedb     –      www.MeetExplorers.com

Un matin d’automne, Antoine Bertrandy s’est arraché à son confort francilien pour s’élancer dans le sillage des pèlerins aspirés vers le mystère de Saint-Jacques. Courbé sous le poids de son sac et de ses attentes, il a relié Compostelle depuis Saint-Jean-Pied-de-Port en empruntant le Camino real francés. Dans le décor de cette comédie humaine itinérante – où vibrent de concert spiritualité et téléphones portables –, chacun peut épuiser ses fantasmes et ses certitudes jusqu’à ressentir, en son for intérieur, le frémissement de la renaissance. De cette expérience jaillit un récit riche de rencontres truculentes, de séparations déchirantes et de moments drolatiques. Un texte prodigue en réflexions sur le sens du pèlerinage et, en somme, sur la vie.

Extrait de son livre Vers Compostelle, Éditions Transboréal,
p. 213-214 : « Comment nous comparer aux pèlerins du Moyen Âge avec nos vêtements “techniques”, nos chaussures souples et légères, nos connexions permanentes et nos ressources illimitées ? Je voudrais n’avoir plus comme richesse que mes pieds mais je conserve précieusement dans ma poche quelques billets, mon topoguide et ma carte Visa. Ce confort me pèse et j’en viens à regretter de ne pas avoir emporté une tente. Tout est réglé parfaitement et les habitudes de confort m’enferment. J’aspire à sortir des sentiers battus, loin de cette formalisation, mais je ne me sens pas encore prêt à me dépouiller de tout. D’ailleurs, le Chemin ne s’y prête pas. Comment serait en effet reçu par les Espagnols un marcheur qui viendrait leur mendier du pain et un endroit où dormir alors que nous sommes bien souvent l’unique carburant de l’économie des villages exsangues que nous traversons ? Je ne trouve rien d’autre à faire que d’abandonner dans l’auberge de Mansilla mes plans et guides. Au moins arrêterai-je de calculer la longueur de mes étapes et de m’enfermer dans un programme préétabli. C’est mon premier pas vers la perte de contrôle. »

En 2012, Célia et Simon sont partis un an à travers les Andes pour leur projet « Tahuantinsuyu – sur la route des Incas » (projet lauréat des Bourses Aventure Labalette). Une marche longue de 5 000 kilomètres, des vallées peuplées et verdoyantes aux hauts plateaux désertiques et arides, jusqu’aux sommets des Andes à 6 000 mètres d’altitude. Puis, ils ont poursuivi vers le Sud, pour aller découvrir les parcs nationaux de Patagonie. Durant leur voyage, ils ont effectué de nombreux relevés pour différents projets.

Simon Dubuis nous présentera les Guides Apacheta, une nouvelle collection de topos de trek qu’il vient de créer. Des guides numériques qui sont disponibles en libre téléchargement et fournis avec une trace GPS. Les deux premiers ouvrages concernent la Cordillère Vilcabamba au Pérou et le Parc National Nahuel Huapi en Patagonie Argentine.
Le voyage Tahuantinsuyu : www.inca.dubuis.net
Les Guides Apacheta : www.apacheta.fr