Vendredi 22 mai 2015 à 14h30 et à 20h30 à La Ciotat

« Les Lumières de l’Eden » accueilleront  à l’Eden Théâtre

Alain Tixier

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pour son film « Message aux petits frères », un film de 52’ à 14h30

Ce film est issu de l’ultime émission « Ushuaia Nature » et part à la rencontre du dernier peuple au monde à ne rien accepter de notre société moderne. Sages d’entre les sages, les Kogis nous alertent sur le devenir du monde que nous allons offrir à nos enfants.

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« Nous dansons pour ne pas mourir. »
Il y a dans cette phrase toute la sagesse et la résignation des peuples indigènes d’Amérique latine qui pendant des siècles ont tenté de survivre aux changements du monde qui les entoure.
Ces ethnies, qu’elles vivent en montagne ou en forêt, essayent désespérément de nous faire passer le même message : la destruction de leur culture et de leur environnement ne fait que précéder notre propre déclin.
Nicolas Hulot, accompagné par Eric Julien, un Français qui connaît bien les différents groupes ethniques du nord de la Colombie bordant la mer des caraïbes, va faire un voyage initiatique dans un univers étrange, à cheval entre 2 mondes : un monde précolombien emprunt de respect de la nature et un monde moderne qui ne demande qu’à spolier les indigènes de leurs terres ancestrales.
Ces terres se situent, entre écume et nuages, sur les différents étages de la montagne mère, la Sierra Nevada de Santa Marta.
C’est le territoire de la plus secrète des ethnies d’Amérique du sud, celle des Indiens Kogis. Ils vivaient jusqu’à récemment sur toutes les pentes de la Sierra Nevada de Santa Marta qui culmine à près de 6000 mètres d’altitude. Cette sierra est la plus haute montagne du monde en bordure de mer. Les Kogis ont été repoussés vers ses sommets par les différents conflits qui ont secoué cette partie de la Colombie. Possédant tous les climats connus, la sierra est considérée par le peuple Kogi comme une maquette vivante de la planète Terre.

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Écologistes avant l’heure, les Kogis maintiennent, de génération en génération, un savoir spécifique lié à l’observation des multiples écosystèmes de la Sierra Nevada de Santa Marta. Ils savent que tous les bouleversements de leur propre environnement finiront, un jour, par avoir une incidence sur les enfants de la planète entière. Ils ne s’inquiètent plus pour eux, c’est presque déjà trop tard, mais pour nous, ceux qu’ils appellent les « petits frères »!

 

Et à 20h30 : « PALUDISME, LE SERIAL KILLER »

un film réalisé par Alain TIXIER et produit par BETAPROD

 Documentaire de 52’ diffusé par ARTE

AlainLabo

L’artémisinine (Artémisia) utilisée par les chinois deux siècles avant notre ère et la quinine (quinquina) des sorciers Incas sont et restent les seuls produits antipaludéens efficaces. La recherche des dernières décennies n’a fait que synthétiser ces molécules et produire des dérivés, mais elle n’a jamais réussi à mettre au point de nouveaux médicaments. L’efficacité des antipaludéens de synthèse s’est éteinte et le parasite, devenu chimiorésistant, revient dans des zones d’où il avait été éradiqué. La situation est plus grave qu’il y a 50 ans.

Fbébé

Depuis 2002, la recherche reprend lentement mais les pistes à explorer sont tellement complexes que les chances d’aboutir à une victoire globale sur le paludisme semblent encore très lointaines. Pour éviter que les principes actifs des 2 seuls antipaludéens encore à la disposition de l’humanité ne deviennent, eux aussi, inefficaces face à l’adaptation du parasite, il faut maintenant les combiner à d’autres produits et les utiliser avec beaucoup de précautions. En prévision de ce risque, il faut trouver d’autres concepts et combattre l’ennemi sur tous les fronts à la fois : conditions environnementales, hôtes vecteurs, hôtes porteurs, cycle du parasite.

La biologie moléculaire, la biochimie, l’épidémiologie de terrain, la recherche de voies vaccinales et parfois le simple bon sens, font partie des armes à la disposition de scientifiques en équilibre entre la recherche fondamentale et l’efficacité à court terme. Comment utilisent-ils ces armes et quels sont leurs espoirs de succès ? C’est la quête de ce film. Pour répondre à ces questions essentielles, alors que près de 3 millions d’êtres humains sont victimes chaque année d’un des tueurs le plus retors que la nature nous ait légué, ce document de 52 minutes va enquêter auprès d’organismes, de scientifiques et de responsables sur les lieux mêmes de leur action.

Ce film va nous entraîner, de Paris à Montpellier, de Genève à Londres, de Lambaréné à Ankara, de Yaoundé à Bamako et enfin d’Heidelberg à Atlanta. Il ne pourra être exhaustif, mais il tentera de donner un petit coup de projecteur sur une maladie médiatiquement sinistrée.

PS : le réalisateur a été 3 fois victime de la forme grave du paludisme au cours de tournages en Afrique.